UNESCO souligne l’augmentation des meurtres de journalistes en 2022-2023

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Agence France-Presse

2 novembre 2024 | 11h56

Une hausse alarmante des meurtres de journalistes

PARIS, France — Selon un rapport de l’UNESCO, le nombre de journalistes tués dans le monde a considérablement augmenté en 2022 et 2023.

L’augmentation atteint une hausse de 38 %, avec 162 décès recensés. Ce chiffre soulève des inquiétudes majeures.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a déclaré : « Chaque quatre jours, un journaliste perd la vie pour exercer son métier essentiel. » Cela met en lumière une réalité tragique.

Régions les plus touchées

Le rapport révèle que l’Amérique latine et les Caraïbes enregistrent le plus grand nombre de décès, avec 61 meurtres sur deux ans. En revanche, l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest restent relativement plus sûres, avec seulement six meurtres.

Curieusement, pour la première fois depuis 2017, la majorité des journalistes tués ont trouvé la mort dans des zones de conflit. En 2023, cela représente 44 décès, soit 59 % du total de cette année-là.

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Justice et impunité

La plupart des meurtres restent impunis. En effet, 85 % des cas identifiés par l’UNESCO depuis 2006 demeurent non résolus. Ce taux a légèrement diminué par rapport aux années précédentes.

Dans ce contexte, 17 des 75 pays contactés pour des mises à jour n’ont pas répondu. Cela soulève des questions sur la volonté politique d’agir.

Sécurité des journalistes en crise

Pour renforcer la sécurité des journalistes, l’UNESCO organise une conférence à Addis-Abeba le 6 novembre. Cet événement vise à aborder les défis auxquels font face les journalistes dans des régions en crise.

Il est crucial que chaque nation prenne des mesures pour garantir la protection de ces professionnels. Les journalistes jouent un rôle vital dans la société en rapportant des vérités essentielles.

En somme, la situation actuelle nécessite une attention urgente. Les journalistes doivent pouvoir travailler sans craindre pour leur vie. L’UNESCO appelle les gouvernements à faire davantage pour mettre fin à l’impunité.

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L’heure est venue de prioriser la sécurité des journalistes. Ensemble, nous devons lutter contre cette violence insupportable.

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