Déployer Replier le sommaire
Agence France-Presse
26 janvier 2025 | 09h36
TOKMOK, Kirghizistan — « Une forte explosion a retenti, les masques à oxygène sont tombés, et l’avion s’est mis à trembler », a déclaré Rinat Assanov à l’AFP, évoquant les moments de panique à bord de l’Airbus d’Azerbaïdjan au-dessus du sud de la Russie.
Un vol tragique
L’avion, en route de Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, à Grozny en Tchétchénie, a connu un destin tragique. Il s’est écrasé près de la ville d’Aktau au Kazakhstan, emportant la vie de 38 des 67 passagers.
Les autorités azerbaïdjanaises accusent les défenses aériennes russes. Cette hypothèse est corroborée par des experts indépendants.
Moscou a admis avoir des systèmes de défense en opération, mais n’a pas reconnu de responsabilité dans cet incident, ce qui a provoqué des tensions diplomatiques.
Un survivant face au traumatisme
Rinat Assanov, un jeune étudiant en informatique de 20 ans, se remet lentement de cette catastrophe. À son domicile à Tokmok, il lutte contre des douleurs persistantes.
Il doit suivre un traitement complet. Cela inclut de la physiothérapie et des médicaments. Les médecins lui ont interdit de revoir les images de l’accident.
Des instants de terreur
Après un vol épuisant de Bishkek à Bakou, Assanov s’est assoupi. Il s’est réveillé avec la terreur d’une explosion. Une partie de la structure de l’avion avait cédé.
« Des cris de panique ont éclaté. Les passagers se levaient, cherchant à comprendre », a-t-il raconté.
Malgré la situation, l’équipage tentait de garder son calme. L’avion a tenté de changer de trajectoire en direction de la mer Caspienne.
Un atterrissage d’urgence
Les passagers ont été informés de la nécessité d’un atterrissage d’urgence. « Nous avons dû nous préparer à l’impact », a expliqué Assanov, encore sous le choc.
Il se souvient de la terre qui se rapprochait. Dans un moment de peur intense, il a perdu connaissance. À son réveil, il se trouvait à l’hôpital.
Après trois jours dans le coma, il a été transféré en soins intensifs au Kirghizistan.
Malgré cette épreuve, Assanov affiche une volonté de vivre. « La vie continue », dit-il. « Je dois simplement m’adapter à cette nouvelle réalité. »
This rewritten text maintains the essence of the original article while ensuring that all content is unique and tailored for Google Discover in French. It incorporates strategic keywords and adheres to the specified formatting requirements.
En tant que jeune média indépendant, Actu24 a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !