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Agence France-Presse
21 janvier 2025 | 10h45
Retour sur la décision de Trump concernant Cuba
À Washington, le président des États-Unis, Donald Trump, a annulé rapidement la décision de son prédécesseur, Joe Biden, de retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme. Cette annonce a eu lieu lundi, quelques jours après l’officialisation de l’accord destiné à libérer des prisonniers.
Un revirement qui ne passe pas inaperçu
Dans un communiqué diffusé peu après l’inauguration, la Maison Blanche a expliqué que Trump avait abrogé plusieurs décrets. Cela inclut la décision concernant Cuba, qui entrave considérablement les investissements étrangers. Ce retrait avait été annoncé par l’administration Biden, promettant la libération de 553 détenus, parmi lesquels figuraient des Cubains arrêtés lors des manifestations de masse en 2021.
Réaction de Cuba face à la décision américaine
Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a critiqué Trump, le qualifiant d’arrogant. Il a souligné que Trump souhaite intensifier la guerre économique contre Cuba. Sur le réseau social X, il a déclaré : « Son objectif est de maintenir cette pression. » Cuba avait déjà commencé à libérer certains prisonniers, y compris le leader de l’opposition, Daniel Ferrer.
Les implications de cette décision
Le nouveau secrétaire d’État, Marco Rubio, a exprimé son soutien à la décision de Trump. Lors de son audition de confirmation, il a affirmé ne pas douter de la nécessité de maintenir Cuba sur cette liste. Il a aussi rappelé que le régime cubain avait refusé d’extrader des membres de l’ELN en Colombie. Ce pays a depuis élu un président de gauche, Gustavo Petro, qui a levé les mandats d’arrêt. Cependant, les violences liées à l’ELN ont de nouveau éclaté récemment, faisant au moins 100 victimes.
Les relations entre Cuba et d’autres groupes
Rubio a ajouté que le groupe guerrillero colombien FARC avait toujours bénéficié du soutien de Cuba. De plus, il a souligné les liens amicaux de Cuba avec des groupes considérés comme terroristes, tels que Hamas et le Hezbollah. Seules trois autres nations figurent sur la liste des États soutenant le terrorisme : l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.
Ce revirement de situation souligne les tensions persistantes entre les États-Unis et Cuba. La politique américaine envers l’île reste un sujet délicat. Ce dernier développement pourrait avoir des conséquences sur les relations diplomatiques futures.
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