Trump et Harris : Des visions opposées pour un monde en réchauffement

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Washington, États-Unis — Les visions de Donald Trump et Kamala Harris sur le climat ne peuvent pas être plus opposées. D’un côté, Trump appelle à exploiter encore plus les ressources fossiles. De l’autre, Harris défend l’énergie verte. Le résultat de cette élection présidentielle pourrait influencer l’avenir climatique mondial.

Les visions divergentes des candidats

Malgré l’importance du changement climatique, aucun des deux candidats n’a proposé un programme détaillé. C’est étonnant, surtout pour un pays qui est le deuxième plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre, après la Chine.

Les convictions de Trump sont bien connues. Il a toujours qualifié le changement climatique de « supercherie ». Si Trump est réélu, il s’engage à annuler les politiques écologiques mises en place par l’administration Biden-Harris.

Une victoire de Trump pourrait sérieusement ralentir la transition vers une économie verte. Cela compromettrait les objectifs climatiques à long terme. Un retrait des États-Unis de l’accord climatique international affaiblirait les initiatives mondiales pour réduire les combustibles fossiles.

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Un impact immédiat sur la diplomatie climatique

Si Trump prend les rênes, son influence à la COP29 pourrait diminuer dès l’élection terminée. Cette conférence débute seulement six jours après le scrutin. Les engagements des pays riches, comme les États-Unis, sont essentiels pour soutenir les nations en développement.

Sous sa présidence, Trump a retiré les États-Unis de l’accord de Paris. Biden a rétabli cette participation, mais Trump promet de sortir à nouveau si élu une seconde fois. Actuellement, les États-Unis visent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005.

Harris et l’engagement pour l’énergie verte

Kamala Harris a assisté à la COP28 où les États-Unis ont joué un rôle crucial. Elle veut renforcer le leadership climatique américain. En tant que sénatrice, elle a co-sponsorisée une résolution pour le Green New Deal, visant une réduction significative des émissions.

En 2019, elle a demandé l’interdiction du fracking, une méthode polluante. Cependant, sa position a évolué à cause des réalités politiques en Pennsylvanie, un État clé où l’industrie du gaz de schiste est influente.

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Réactions et critiques

Harris a récemment moins abordé le changement climatique pendant sa campagne. Lors d’un débat télévisé, elle a défendu les « sources d’énergie diversifiées ». Elle a indiqué que l’administration Biden-Harris avait connu la plus forte augmentation de production pétrolière domestique de l’histoire.

Cette déclaration a suscité quelques critiques parmi ses partisans. Malgré cela, elle continue de recevoir le soutien des groupes environnementaux. Son parcours, depuis son rôle en tant que procureur général en Californie jusqu’à son vote décisif sur l’Inflation Reduction Act, est apprécié.

Trump critique l’IRA, promettant d’annuler les fonds non dépensés. Cependant, annuler une loi est complexe. Certains élus républicains reconnaissent les avantages des crédits d’impôt.

En somme, l’élection de 2024 pourrait avoir des conséquences gigantesques sur le climat. Les experts estiment qu’une victoire de Trump pourrait engendrer jusqu’à quatre milliards de tonnes supplémentaires de CO2 d’ici 2030. Cela équivaut aux émissions annuelles combinées de l’Union européenne et du Japon.

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