Trump envisage un plan pour « nettoyer » Gaza alors qu’une trêve fragile entre dans sa deuxième semaine.

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Dans les territoires palestiniens, le président américain, Donald Trump, a suggéré un plan controversé pour « vider » Gaza. Il a exprimé son souhait de voir l’Égypte et la Jordanie accueillir les Palestiniens de cette région. Ce commentaire survient alors qu’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas entre dans sa deuxième semaine, après une guerre dévastatrice.

Un cessez-le-feu fragile

Le cessez-le-feu, qui a débuté le 19 janvier, a permis la libération de quatre otages israéliens et d’environ 200 prisonniers palestiniens. Cette situation a provoqué des scènes de joie parmi les familles. Cependant, après 15 mois de conflit, Trump décrit Gaza comme un « site de démolition ». Il a déclaré avoir discuté avec le roi de Jordanie, Abdullah II, des options pour déplacer les Palestiniens.

Trump a précisé : « J’aimerais que l’Égypte prenne des gens. Et je souhaite que la Jordanie en prenne aussi. » Il a ajouté qu’il avait prévu un entretien avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, pour approfondir cette question.

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Une évocation de la Nakba

Pour les Palestiniens, toute proposition de déplacement réveille des souvenirs douloureux. En effet, cela fait écho à la « Nakba », la catastrophe qui a suivi la création d’Israël. Cette période a entraîné le déplacement massif de Palestiniens. L’Égypte a déjà mis en garde contre tout « déplacement forcé » de la population vers le désert du Sinaï, un mouvement qui pourrait compromettre le traité de paix signé avec Israël en 1979.

Actuellement, la Jordanie abrite près de 2,3 millions de réfugiés palestiniens enregistrés, selon les Nations Unies.

Le retour des déplacés en question

Malgré l’accord de cessez-le-feu, des tensions demeurent. Israël a décidé de bloquer le passage des Palestiniens vers le nord de Gaza. Ce blocage se maintiendra tant qu’une otage civile ne sera pas libérée. Une source du Hamas a indiqué que cette otage serait libérée lors d’un échange prévu pour le samedi suivant.

La première phase de l’accord a vu 33 otages libérés en échange de 1 900 Palestiniens détenus. À ce jour, sept otages ont été relâchés sous cet accord, ainsi qu’un prisonnier jordanien.

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Des voix s’élèvent pour la libération des otages

Les libérations récentes ont suscité des réactions variées. Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Tel Aviv pour exiger la libération des otages restants. Certains craignent que le sort des otages encore retenus soit menacé par l’instabilité politique. Une manifestante a déclaré : « Nous nous battons jusqu’à ce que le dernier otage soit libre. »

La guerre qui a débuté le 7 octobre a fait des ravages. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1 210 morts, majoritairement des civils, et des pertes humaines à Gaza s’élevant à plus de 47 000. Cette réalité soulève des inquiétudes majeures pour l’avenir de la région.

La situation demeure critique, tant sur le plan humanitaire que politique. Le monde observe, espérant une résolution durable au conflit actuel.

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