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Agence France-Presse
1 février 2025 | 14h36
Interdiction de DeepSeek à Taïwan
TAIPEI — Le gouvernement taïwanais a décidé d’interdire l’utilisation de DeepSeek par les fonctionnaires. Ce logiciel d’intelligence artificielle est jugé comme un produit chinois, posant des risques pour la sicherheit nationale.
Une technologie controversée
DeepSeek a récemment lancé son chatbot R1. Ce dernier prétend rivaliser avec les leaders de l’intelligence artificielle américains, mais à un coût beaucoup plus bas. Pourtant, plusieurs pays, tels que la Corée du Sud, l’Irlande et la France, s’interrogent sur ses pratiques en matière de données.
Les préoccupations de Taïwan
Le Ministère des Affaires Numériques de Taïwan a déclaré que toutes les agences gouvernementales doivent éviter DeepSeek. Cette décision découle de la crainte d’une fuite d’informations sensibles.
Selon le ministère, l’utilisation de DeepSeek peut mener à des problèmes de sécurité liés à la transmission de données à l’étranger.
Réactions mondiales face à l’IA chinoise
La décision de Taïwan survient alors que d’autres nations prennent des mesures similaires. Par exemple, l’Italie a lancé une enquête sur le modèle R1, empêchant le traitement des données de ses utilisateurs. De plus, des organismes de régulation en Irlande et en Corée du Sud exigent des clarifications sur la gestion des données personnelles par DeepSeek.
Les implications économiques
Cette interdiction a provoqué une onde de choc sur Wall Street. Les capacités du chatbot R1 avaient déjà créé un engouement. Les experts estiment que ce produit pourrait rivaliser avec ceux des grandes entreprises américaines à un prix inférieur.
Conclusion
Face à ces enjeux, Taïwan continue de se montrer vigilant. La lutte pour la sécurité des informations nationales est plus que jamais d’actualité, et les développements dans le domaine de l’IA nécessitent une attention particulière. Le gouvernement taïwanais cherche à protéger ses infrastructures critiques contre les risques posés par des technologies étrangères.
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