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SEOUL, Corée du Sud — Le gouvernement sud-coréen a exprimé une vive inquiétude face à la ratification par la Russie de son traité de défense avec la Corée du Nord. Cette coopération, jugée « illégale », soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité régionale.
La menace croissante des troupes nord-coréennes
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a averti que la Russie pourrait déployer des soldats nord-coréens dès ce week-end. Il a appelé les dirigeants mondiaux à faire pression sur Pyongyang. Les tensions escaladent alors que des milliers de troupes nord-coréennes s’entraînent en Russie.
Des législateurs russes ont voté à l’unanimité pour ce traité. Celui-ci prévoit une « assistance mutuelle » en cas d’agression. Le texte sera transmis au Conseil de la Fédération pour approbation.
Une coopération militaire alarmante
La Corée du Sud et les États-Unis affirment que des soldats nord-coréens sont déjà présents dans la région frontalière de Koursk. Bien qu’un responsable nord-coréen n’ait pas confirmé ce déploiement, il a précisé que toute action serait conforme au droit international.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a exprimé son « inquiétude profonde » face à cette ratification. Séoul a appelé à un retrait immédiat des troupes nord-coréennes et à mettre fin à cette coopération illégale.
Réactions internationales face à la situation
Les conseillers en sécurité nationale des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon se sont réunis pour discuter de ce déploiement. Ils partagent des inquiétudes similaires concernant cette collaboration militaire entre la Corée du Nord et la Russie.
Les dirigeants du G7 ont aussi annoncé un prêt de 50 milliards de dollars pour soutenir l’Ukraine. Ce financement proviendra des actifs souverains russes gelés. Leur objectif est de soutenir le budget, l’armée et la reconstruction de l’Ukraine d’ici la fin de l’année.
Une provocation qui menace la sécurité mondiale
Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, a qualifié le déploiement de « provocation ». Cela représente une menace non seulement pour la péninsule coréenne, mais également pour l’Europe. Yoon a également indiqué que Séoul pourrait revoir son aide militaire à l’Ukraine.
En effet, la Corée du Sud a déjà fourni des armes à Pologne, un allié clé de Kyiv. Cela inclut des tanks, des obusiers et des avions d’attaque. En juin, un accord a été signé pour transférer la technologie des tanks K2 à la Pologne.
La situation actuelle souligne le besoin d’une vigilance accrue et de réponses adaptées. La communauté internationale doit œuvrer ensemble pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.
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