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JÉRUSALEM, undefined — Ce samedi, un drone a été utilisé contre la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, alors que le groupe Hezbollah bombardait des zones en Israël depuis le Liban. Ce nouvel épisode de violence soulève de nombreuses inquiétudes.
Escalade des tensions en Israël et au Liban
Sur le front sud, les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes aériennes sur Gaza, ciblant notamment Jabalia. Les autorités locales rapportent la mort de 33 personnes lors d’une attaque nocturne. Au même moment, des sirènes retentissaient à travers Israël.
Le bureau de Netanyahu a précisé que le couple n’était pas présent à Caesarea durant l’attaque par drone, et qu’aucune blessure n’avait été signalée. Cependant, l’armée a indiqué qu’un drone provenant du Liban avait touché une structure dans une ville centrale.
Hezbollah intensifie ses frappes
Pendant la matinée, des militants libanais ont lancé des projectiles de plusieurs sites. Le groupe, soutenu par l’Iran, a affirmé avoir ciblé une base militaire dans la région de Haïfa. La situation s’est considérablement détériorée depuis la fin du mois dernier, avec des frappes aériennes croissantes sur le Liban.
Le conflit a repris de l’intensité après l’élimination de Yahya Sinwar, un leader de Hamas, accusé d’être à l’origine de l’attaque du 7 octobre. Cette opération a suscité des espoirs de paix, mais le discours des responsables de Hamas reste ferme : ils refusent de libérer des otages tant que les attaques contre Gaza ne cessent pas.
Les conséquences tragiques à Gaza
Les offensives israéliennes continuent de faire des ravages. Selon les données du ministère de la Santé de Gaza, environ 42 500 personnes ont perdu la vie, dont de nombreux civils. Les enfants sont particulièrement touchés, avec plus de 14 100 victimes.
Les conditions humanitaires se détériorent. De nombreux enfants, environ un million, vivent dans un environnement de guerre et de souffrance. UNICEF qualifie le territoire de « vraie incarnation de l’enfer sur terre ». La communauté internationale s’inquiète de la crise humanitaire croissante.
Appels à la paix et à la fin des hostilités
Benjamin Netanyahu considère la mort de Sinwar comme un tournant décisif contre Hamas. Il l’a qualifiée de « début de la fin ». Le président américain Joe Biden a souligné que cette tragédie pourrait servir de point de départ pour une paix durable sans Hamas.
Les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne se sont joints à l’appel de Biden, insistant sur la nécessité urgente de ramener les otages et de mettre fin à la violence.
Les familles des otages, comme celle de Yoram Metzger, s’inquiètent de la situation actuelle. Ils demandent la libération immédiate de leurs proches alors que les combats continuent. Les espoirs de paix semblent encore lointains.
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