Plus de 800 décès dus au mpox signalés à travers l’Afrique

La Crise de l’mpox en Afrique

NAIROBI, Kenya — Plus de 800 personnes ont perdu la vie en raison de l’mpox sur le continent africain, a annoncé jeudi le centre de contrôle des maladies de l’Union Africaine. L’épidémie demeure « hors de contrôle », selon les experts.

Statistiques Alarmantes

Depuis le début de l’année, 34 297 cas d’mpox ont été déclarés à travers différents pays africains. Le Ghana a enregistré 38 cas, selon les données fournies par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).

Cette situation porte à 16 le nombre de pays touchés par cette maladie en 2023. Jean Kaseya, directeur de l’Africa CDC, a précisé lors d’une conférence que le total des décès s’élevait à 866 depuis janvier.

Urgence de la Situation

Kaseya a également exprimé des inquiétudes quant au taux de dépistage qui reste « insuffisant ». En effet, environ 2 500 cas supplémentaires ont été identifiés au cours de la dernière semaine. Il est crucial d’agir rapidement.

La République Démocratique du Congo, épicentre de cette épidémie, commencera sa campagne de vaccination dans les deux jours. Les vaccinations étaient initialement prévues pour le 2 octobre.

Comprendre l’mpox

L’mpox, anciennement connu sous le nom de monkeypox, est provoqué par un virus. Ce virus se transmet aux humains par des animaux infectés. Il peut aussi se propager d’une personne à une autre par contact étroit.

Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées ressemblant à des furoncles. Cette maladie peut s’avérer mortelle.

Conclusion et Recommandations

Face à cette crise sanitaire, il est essentiel que les gouvernements et les organismes de santé intensifient leurs efforts. Des campagnes de sensibilisation doivent également être mises en place.

• Augmenter les tests pour identifier rapidement les cas.
• Accélérer les vaccinations dans les zones à risque.
• Renforcer la collaboration régionale pour une réponse efficace.

Maintenir un suivi et une communication claire avec la population est indispensable. La santé publique doit rester la priorité numéro un. L’Afrique doit agir ensemble pour surmonter cette épidémie.