Netanyahu rejette tout cessez-le-feu au Liban face aux menaces du Hezbollah.

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JÉRUSALEM, France — Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré mardi qu’il ne soutenait pas un cessez-le-feu au Liban. Cela laisserait Hezbollah trop près de la frontière nord d’Israël, alors que le groupe militant menace d’intensifier ses attaques.

Une pression accrue des États-Unis

Les commentaires de Netanyahu interviennent alors que les États-Unis exercent une pression croissante sur la conduite d’Israël dans ses conflits au Liban et à Gaza. Washington critique les récentes frappes aériennes sur Beyrouth et demande une aide humanitaire plus importante pour les territoires palestiniens.

Lors d’un échange avec le président français, Emmanuel Macron, Netanyahu a exprimé son opposition à un cessez-le-feu unilatéral. Cela ne modifierait pas la situation sécuritaire au Liban, a-t-il précisé. Selon son bureau, cela ne ferait que rétablir une situation instable.

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Israël maintient sa position sur la sécurité

Les forces israéliennes ont affirmé qu’il était essentiel d’établir une zone tampon le long de la frontière libanaise, sans la présence de combattants de Hezbollah. Netanyahu a clairement indiqué qu’Israël refuserait tout accord qui ne garantirait pas cette zone et qui permettrait à Hezbollah de se réarmer.

En réponse, le chef adjoint de Hezbollah, Naim Qassem, a déclaré dans un discours télévisé que la seule solution était un cessez-le-feu. Il a également menacé d’étendre les frappes de missiles sur Israël, affirmant avoir le droit de cibler n’importe quelle zone en réponse aux attaques israéliennes.

Les conséquences des bombardements

Israël a intensifié ses frappes aériennes sur des zones au Liban, y compris des attaques en direction de la ville de Baalbek. Les autorités libanaises rapportent de nombreuses victimes, entre autres, le ministère de la Santé a annoncé la mort de neuf personnes dans le sud du pays.

De plus, les bombardements israéliens ont causé des destructions considérables et des déplacements massifs de populations. Environ 690 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers. La guerre a déjà causé des pertes humaines significatives, avec au moins 1 356 personnes tuées depuis le début des frappes accrues.

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La situation à Gaza

La situation humanitaire à Gaza se détériore rapidement. Les restrictions sur l’aide humanitaire atteignent des niveaux alarmants. UNICEF a averti que l’aide a été limitée à son niveau le plus bas depuis le début des offensives israéliennes.

Des milliers de civils, dont des enfants, souffrent de la pénurie de nourriture et de fournitures médicales. En effet, le gouvernement israélien a intensifié ses bombardements en réponse à une attaque de Hamas. Cela a causé la mort de plus de 42,000 personnes, majoritairement des civils, selon des sources fiables.

Dans ce contexte difficile, les appels à la paix se multiplient. Cependant, la tension reste palpable, chacun attendant la prochaine décision des dirigeants. Les enjeux sont élevés, et le besoin d’un dialogue sincère se fait de plus en plus pressant.

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