Ne prononcez pas son nom : Trump, le Voldemort du sommet du G20.

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Émilie Lemoine – Agence France-Presse

20 novembre 2024 | 7h58

RIO DE JANEIRO, Brésil — Lors du sommet du G20, le président élu des États-Unis, Donald Trump, fut un sujet délicat.

Les dirigeants évitaient de le nommer. L’atmosphère se chargeait de tension à chaque mention de son nom.

Les discussions tournaient autour de l' »administration à venir » et du « changement » sans jamais le citer directement.

Cette prudence soulignait leur désir de ne pas froisser celui qui prendra ses fonctions le 20 janvier.

Les Déclarations Évasives de Macron

Le président français, Emmanuel Macron, a subtilisé des commentaires sur les droits de douane et l’environnement.

Il a notamment déclaré : « Une fragmentation des politiques tarifaires menace l’ordre international. »

Cette phrase, bien qu’elliptique, visait clairement les mesures de Trump, qui souhaite augmenter les droits de douane sur les importations.

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Macron a aussi évoqué des politiques climatiques « fragiles », rappelant que les États-Unis pourraient quitter les accords de Paris.

Une Évasion Prudentielle

Les leaders ont usé de métaphores. Trump devenait une figure semblable à Voldemort, à éviter.

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a parlé du rôle crucial des États-Unis sur le climat.

Son discours, bien que concernant la situation climatique, a omis toute mention directe de Trump.

De plus, l’image de Trump se retrouvait sur des pancartes, brandies par des manifestants à l’extérieur du sommet.

Les Liaisons Diplomatiques

En coulisses, les diplomates restaient mesurés. Un représentant européen a déclaré que le continent « avait déjà collaboré avec lui. »

Les responsables américains insistaient sur le fait que le nom de Trump n’avait pas été mentionné.

Un Héritage en Question

Joe Biden, le président sortant, cherchait à affirmer son héritage. Son dernier sommet se déroulait sous l’œil attentif de ses homologues.

Il a encouragé les dirigeants à « aller de l’avant », malgré les incertitudes politiques.

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Biden a reconnu que son mandat touchait à sa fin. Il a néanmoins choisi de ne pas aborder la question sensible de Trump.

Cette réserve pourrait refléter une stratégie pour préserver des relations diplomatiques.

Les discussions continueront. Les pays prendront leurs propres décisions en janvier.

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