L’opposition sud-coréenne appelle à la destitution rapide du président Yoon, reconnu comme destitué.

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Kang Jin-kyu – Agence France-Presse

15 décembre 2024 | 15h40

Appel à l’accélération de l’impeachment

SEOUL, Corée du Sud — Le chef de l’opposition en Corée du Sud a demandé à la cour suprême de finaliser rapidement l’impeachment du président Yoon Suk Yeol. Il souhaite ainsi mettre un terme à la souffrance de la population après le bref décret de loi martiale.

Vote historique au Parlement

Les députés ont voté samedi pour destituer Yoon. Cette décision faisait suite à sa suspension controversée des règles civiles. Cela a plongé le pays dans une instabilité politique marquante.

Actuellement, Yoon est suspendu en attendant la décision de la Cour constitutionnelle. Le Premier ministre Han Duck-soo assure l’intérim.

Demande de justice et de vérité

Face à cette crise, Lee Jae-myung, le leader de l’opposition, a exprimé l’urgence de l’élimination de Yoon. Il a affirmé que c’est la seule solution pour réduire la turbulence nationale.

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« Il est impératif de rendre des comptes et de découvrir la vérité », a-t-il ajouté. Ce constat s’accompagne d’une enquête sur les actions de Yoon et de son entourage lors du décret de loi martiale.

Enquête sur les hauts responsables militaires

Les procureurs ont récemment demandé un mandat d’arrêt contre Kwak Jong-keun, commandant des opérations spéciales de l’armée. Il est accusé d’avoir déployé des troupes au parlement pendant les événements de la semaine dernière.

Les tensions restent vives. Samedi, la police a arrêté Yeo In-hyung, responsable de la contre-intelligence, pour des accusations d’insurrection.

Maintien de l’ordre malgré la tempête politique

Pour sa part, le gouvernement tente de maintenir une apparence de normalité. Le président par intérim Han a discuté avec Joe Biden, le président américain. Les deux leaders ont affirmé l’importance des relations bilatérales.

Les États-Unis, un allié stratégique, maintiennent environ 28 000 soldats en Corée du Sud. La Maison Blanche a souligné la résilience de la démocratie en Corée du Sud.

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Han a également donné l’ordre aux forces armées d’augmenter leur vigilance face à la menace nord-coréenne. Le pays voisin n’a pas encore réagi publiquement à la destitution.

Mobilisation populaire autour des manifestations

Des manifestations massives continuent de secouer Séoul. Des partisans de Yoon et ses opposants s’affrontent depuis l’annonce de la loi martiale le 3 décembre.

Les deux camps promettent de maintenir la pression. Les policiers estiment qu’au moins 200 000 personnes ont manifesté pour demander la destitution du président.

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