Les procureurs sud-coréens demandent à nouveau une prolongation de la détention pour le dirigeant destitué

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Agence France-Presse

25 janvier 2025 | 10h11

La Crise Politique en Corée du Sud

SEOUL, Corée du Sud — Les procureurs sud-coréens ont de nouveau demandé, ce samedi, à prolonger la détention du président mis en accusation, Yoon Suk Yeol, suite à sa tentative avortée de déclarer la loi martiale.

Le Contexte de l’Impeachment

Yoon a été interpellé lors d’une opération matinale la semaine dernière. Il fait face à des accusations d’insurrection et reste le premier chef d’État en exercice à être emprisonné pour des raisons criminelles.

Sa tentative de loi martiale n’a duré que quelques heures. Les parlementaires ont rapidement voté contre cette mesure, créant ainsi une crise politique d’une ampleur sans précédent.

Les Développements Juridiques

Un mandat d’arrêt a été délivré la semaine passée, soulignant le danger de destruction de preuves. Cependant, ce document arrive à expiration ce mardi, selon les enquêteurs.

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Vendredi, le tribunal de district central de Séoul a rejeté la demande de prolongation des procureurs. Ceux-ci ont déclaré qu’il était « difficile de trouver des éléments suffisants » pour justifier une détention prolongée, comme indiqué dans leur communiqué.

Peu de temps après, les procureurs ont soumis une nouvelle requête, rapportée par Yonhap.

Les Accusations Contre Yoon

Les autorités doivent désormais décider s’il faut l’inculper pour « conduite d’une insurrection et abus de pouvoir ». Ces recommandations proviennent du Bureau de Lutte contre la Corruption (CIO), qui a transféré l’affaire aux procureurs.

Yoon reste actuellement dans un centre de détention à Séoul. Le CIO l’accuse d’avoir conspiré avec son ancien ministre de la Défense et d’autres commandants militaires pour « perturber l’ordre constitutionnel ».

Conséquences Politiques Potentielles

Les experts estiment que la décision de vendredi oblige les procureurs à agir rapidement pour maintenir Yoon en détention. « Le juge semble avoir conclu qu’il n’y a pas de justification pour poursuivre l’enquête sur Yoon, » a déclaré Yoo Jung-hoon, un avocat et commentateur politique, à AFP.

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Yoon a refusé de collaborer à l’enquête sur sa déclaration de loi martiale, soutenant que les enquêteurs n’ont pas l’autorité légale nécessaire.

En outre, le président suspendu pourrait faire face à une audience distincte devant la Cour constitutionnelle. Si celle-ci confirme l’impeachment, cela entraînerait son retrait officiel du pouvoir.

Une élection devrait aussi être organisée dans un délai de 60 jours.

Malgré son incarcération, Yoon demeure le chef d’État de la Corée du Sud. Cette situation précaire soulève de nombreuses questions sur l’avenir politique du pays.

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