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Rédaction Locale
16 décembre 2024 | 09:15
SYDNEY, Australie — Dimanche, cinq membres restants du groupe de trafiquants australiens connu sous le nom de « Bali Nine » sont rentrés chez eux. Leur retour marque la fin d’une affaire qui a tendu les relations entre l’Australie et l’Indonésie pendant près de deux décennies.
Une affaire médiatisée
En 2005, la police indonésienne a appréhendé ces neuf Australiens. Ils ont été condamnés pour avoir tenté de faire passer plus de huit kilos d’héroïne depuis l’île touristique de Bali. Ce drame a attiré l’attention mondiale sur les lois antidrogue strictes d’Indonésie.
Retour à la maison
Le gouvernement australien a confirmé le retour des citoyens Matthew Norman, Scott Rush, Martin Stephens, Si Yi Chen et Michael Czugaj. Dans un communiqué, il a précisé que ces hommes auront la chance de poursuivre leur réhabilitation en Australie.
Le Premier ministre Anthony Albanese a exprimé sa gratitude au président indonésien Prabowo Subianto pour sa compréhension. Albanese a reconnu le problème grave que représente la drogue illicite et a affirmé que l’Australie continuera de collaborer avec l’Indonésie.
Conditions de retour
Un ministre indonésien a indiqué que ces cinq hommes avaient quitté le pays en tant que prisonniers. Néanmoins, la responsabilité à leur égard appartient désormais à l’Australie. Ils ont été escortés par des représentants de l’ambassade australienne.
À leur arrivée, ils ont été transportés vers Darwin, une ville du nord de l’Australie, où ils ont pu bénéficier d’un hébergement temporaire. Des démarches pour leur réhabilitation ont déjà été mises en place.
Une législation stricte
Les lois antidrogue indonésiennes sont parmi les plus sévères au monde. Les trafiquants risquent la peine de mort. En 2015, deux membres clés du groupe, Andrew Chan et Myuran Sukumaran, ont été exécutés, malgré les appels à la clémence.
Cette affaire a suscité de vives critiques, notamment concernant l’alerte de la police australienne aux autorités indonésiennes. En effet, ces arrestations ont eu des répercussions sur les relations diplomatiques entre les nations.
Dans un contexte plus large, l’Indonésie prévoit de renvoyer des prisonniers d’autres pays, dont la France. Le gouvernement français a récemment demandé le retour de Serge Atlaoui, appréhendé en 2005.
La saga des « Bali Nine » rappelle l’importance de réfléchir aux conséquences des actions. Alors que ces hommes reprennent leur vie, les défis de la réhabilitation et de la réintégration restent présents.
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