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Un décès lié à la grippe aviaire aux États-Unis
Washington, États-Unis — Les autorités sanitaires de Louisiane ont annoncé lundi le premier décès humain lié à la grippe aviaire. Ce cas tragique s’est produit chez un patient ayant des problèmes de santé préexistants.
Profil du patient
Le patient était âgé de plus de 65 ans. Il avait été hospitalisé en raison d’une maladie respiratoire. Ce cas représente la première infection grave par le virus H5N1 sur le sol américain.
La situation alarmante
En milieu de décembre, la nouvelle concernant l’état critique du patient a suscité une vive inquiétude. Les experts craignent une éventuelle épidémie de grippe aviaire, surtout avec des cas similaires rapportés dans d’autres régions du monde.
Selon le *Département de la santé de Louisiane*, le patient a contracté le H5N1 après avoir été en contact avec une volaille domestique non commerciale et des oiseaux sauvages. Cela souligne l’importance de la vigilance.
Évaluation du risque sanitaire
Malgré ce décès, le communiqué indique que le risque pour la santé publique reste « faible ». Aucune transmission de l’homme à l’homme n’a été détectée jusqu’à présent.
Les autorités précisent que, pour le grand public, le risque demeure faible. Cependant, les personnes travaillant avec des oiseaux, des volailles ou des bovins doivent rester prudentes. Elles sont à un risque accru en raison de leur exposition.
Mutation et circulation du virus
Des analyses génétiques ont révélé que le virus H5N1, ayant infecté le patient en Louisiane, diffère de celui trouvé dans de nombreuses exploitations laitières et avicoles américaines. Cela intrigue les chercheurs.
Le H5N1, détecté pour la première fois en 1996, a connu une recrudescence majeure depuis 2020. De plus, un nombre croissant d’espèces de mammifères a également été touché.
Les spécialistes s’inquiètent de la circulation élevée du virus chez les mammifères. Cela pourrait provoquer des mutations, facilitant ainsi sa propagation entre les humains. Il est crucial de suivre cette situation.
En conclusion, même si le risque pour le grand public reste faible, il est essentiel de rester informé. La vigilance doit être de mise, surtout pour ceux qui interagissent régulièrement avec les oiseaux et les animaux. Les autorités continueront à surveiller cette situation de près.
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