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27 décembre 2024 | 18h23
SEOUL, Corée du Sud — Les députés sud-coréens ont voté pour destituer le président par intérim Han Duck-soo ce vendredi, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique. Cette situation résulte de la déclaration de loi martiale par son prédécesseur, créant l’effroi sur la scène internationale.
Han a pris ses fonctions il y a à peine deux semaines, succédant à Yoon Suk Yeol, suspendu suite à un vote parlementaire concernant la loi martiale imposée le 3 décembre.
Les parlementaires de l’opposition ont ensuite destitué Han, ancien premier ministre. Ils l’accusent d’avoir refusé de mener à bien le processus de destitution de Yoon.
Un vote marqué par le chaos
Le président de l’Assemblée nationale, Woo Won-shik, a annoncé : « La motion de destitution du Premier ministre Han Duck-soo a été adoptée. Sur 192 députés, tous ont voté pour la destitution. »
Les scènes étaient chaotiques. Les membres du Parti du Pouvoir Populaire (PPP) ont exprimé leur mécontentement après que Woo a précisé qu’une simple majorité suffisait pour faire passer la motion.
Une première historique en Corée du Sud
C’était la deuxième destitution d’un chef d’État sud-coréen en deux semaines. De plus, cela représente la première destitution d’un président par intérim dans l’histoire du pays.
Le leader du PPP, Kweon Seong-dong, a affirmé que Han doit continuer à gérer les affaires de l’État. Il a insisté sur le fait que la situation ne devrait pas le décourager face à l’opposition.
La réponse de Han Duck-soo
Dans une déclaration, Han a exprimé son respect pour la décision du parlement. Il a décidé d’attendre la décision du Tribunal constitutionnel sur la validité de la destitution.
Le nouveau président par intérim, Choi Sang-mok, a promis de mettre tout en œuvre pour restaurer la stabilité politique. « Minimiser les turbulences est crucial », a-t-il déclaré peu après son entrée en fonction.
Des tensions économiques croissantes
Dans ce contexte, la monnaie sud-coréenne a atteint un plus bas de 16 ans face au dollar américain. Cette chute a eu lieu alors que le pays fait face aux conséquences de la déclaration de loi martiale de Yoon.
L’enjeu majeur reste la composition du Tribunal constitutionnel. Ce dernier doit examiner la validité de la destitution de Yoon, mais il manque actuellement trois juges.
Les débats sont houleux. L’opposition a accusé Han d’éviter d’approuver de nouveaux juges, ce qui a exacerbé le blocage.
En conclusion, la situation politique en Corée du Sud demeure instable. Les événements récents mettent en lumière des tensions qui pourraient avoir des répercussions durables sur la direction politique du pays.
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