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Agence France-Presse
20 décembre 2024 | 13h22
Le Président Yoon dans la tourmente judiciaire
SEOUL, Corée du Sud — Le président suspendu, Yoon Suk Yeol, fait face à des accusations graves. Les enquêteurs l’ont convoqué ce vendredi, en raison de sa tentative avortée de déclarer la loi martiale. De plus, il doit se présenter devant l’organisme de lutte contre la corruption le jour de Noël.
Des accusations de haute trahison
Ce leader conservateur a perdu ses fonctions suite à une déclaration de loi martiale le 3 décembre. Cette décision a provoqué une crise politique sans précédent dans le pays. Au cœur de cette tempête, Yoon risque une mise en accusation et des charges criminelles. Ces accusations pourraient entraîner une peine de réclusion à perpétuité ou même la peine capitale. Cela choque les alliés démocratiques de la Corée du Sud.
Une convocation cruciale et un refus d’y assister
Les procureurs et une équipe spéciale d’enquêteurs examinent son dossier. « Le Bureau d’Investigation Anti-Corruption a informé Yoon de sa seconde convocation », a déclaré un représentant vendredi. Ce rendez-vous à 10h00 (GMT+1) le 25 décembre pourrait être historique. En effet, Yoon serait le premier président en exercice à se présenter devant une agence d’enquête.
Les implications politiques et judiciaires
Yoon n’a pas assisté à l’audience prévue mercredi et n’a pas justifié son absence. Les procureurs avaient averti que son refus de se présenter pourrait entraîner son arrestation. La situation s’est intensifiée avec le transfert du dossier au Bureau d’Investigation Anti-Corruption. Oh Dong-woon, le chef du CIO, a également mentionné qu’un mandat d’arrêt pourrait être envisagé.
Un précédent historique pour la Corée du Sud
Actuellement suspendu, Yoon fait face à un examen par la Cour constitutionnelle. Cette dernière doit trancher sur son impeachment dans les six mois à venir. Des documents concernant la déclaration de loi martiale restent introuvables, ce qui complique la situation. Un porte-parole de la cour a expliqué que les tentatives de signification des documents ont échoué. « Nous explorons d’autres options », a-t-il ajouté.
Le cas de Yoon Suk Yeol rappelle l’impeachment de l’ancienne présidente Park Geun-hye. Bien que dans un contexte similaire, Park a été soumise à une enquête après sa destitution.
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