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7 octobre 2024 | 10h07
PARIS, France — Le réchauffement climatique. La disparition des espèces végétales et animales. Des terres fertiles deviennent des déserts. Des déchets plastiques polluent nos océans, nos terres et même l’air que nous respirons.
Ces enjeux environnementaux cruciaux seront au cœur des discussions dans les mois à venir. Les Nations Unies organiseront quatre sessions importantes pour traiter ces menaces majeures qui pèsent sur notre planète.
Biodiversité : un enjeu majeur
La première rencontre, une « Conférence des Parties » (COP), se tiendra à Cali, en Colombie. Cet événement se déroulera du 21 octobre au 1er novembre.
Ces conférences ont lieu tous les deux ans pour discuter des moyens de préserver la biodiversité.
La COP16 n’apportera pas d’innovations majeures. Elle évaluera, en revanche, les avancées depuis la dernière rencontre.
En 2022, à Montréal, les nations s’étaient engagées à protéger 30 % de la planète d’ici 2030.
À Cali, chaque pays présentera une stratégie nationale pour atteindre cet objectif mondial. Les observateurs espèrent que la Colombie servira de modèle.
Climat : vers un nouvel accord
Une autre conférence essentielle se déroulera en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre. Ce pays, anciennement soviétique, est très dépendant du secteur pétrolier.
Lors de la précédente rencontre à Dubaï, un engagement significatif a été pris pour réduire l’utilisation des énergies fossiles.
Cette année, l’aide financière pour les pays en développement dominera les discussions. La conférence, nommée COP29, devrait déboucher sur un nouvel accord sur le financement climatique.
Le montant exact reste à déterminer. De plus, il n’y a pas de consensus sur la manière dont les fonds seront distribués.
Desertification : un problème urgent
La COP sur la désertification se tiendra en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre. Bien que moins médiatisée, elle est cruciale pour la santé de notre planète.
Les variations climatiques et certaines pratiques humaines mènent à la perte de terres fertiles.
Les experts visent à restaurer 1,5 milliard d’hectares d’ici 2030. Des accords pour gérer les sécheresses seront également à l’ordre du jour.
Plastic : un traité nécessaire
En 2022, environ 175 pays ont convenu d’accélérer les négociations pour un premier traité mondial sur la pollution plastique. La dernière session aura lieu le 25 novembre en Corée du Sud.
Ce traité vise à répondre à la crise de la pollution plastique dans nos océans et nos rivières.
Certaines nations souhaitent limiter la production de plastique. D’autres, surtout celles productrices de pétrole, préfèrent se concentrer sur le recyclage.
Hellen Kahaso Dena de Greenpeace espère que les pays choisiront de réduire la production de plastique.
Elle déclare : « Nous n’avons pas de temps à perdre avec des solutions inefficaces. »
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