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12 décembre 2024 | 11h45
SEOUL, Corée du Sud — Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a promis, lors d’une allocution marquée par la défiance, de se battre « jusqu’à la dernière minute ». Cette déclaration fait suite à sa décision surprise de décréter la loi martiale et de déployer des troupes au parlement.
Enquête sur l’insurrection
Le dirigeant sud-coréen fait face à des restrictions de voyage à l’étranger, en raison d’une enquête sur une « insurrection » impliquant son entourage. Les événements du 3 au 4 décembre ont profondément choqué les alliés de la Corée du Sud.
Mercredi, la police a tenté d’intervenir dans son bureau pour examiner la brève imposition de la loi martiale.
Vote de destitution imminent
Yoon se prépare à un vote de destitution qui aura lieu samedi. Il a exprimé sa détermination à « lutter avec le peuple jusqu’à la dernière minute ».
Dans son adresse télévisée, il a présenté ses excuses, reconnaissant que la loi martiale avait surpris et inquiété la population.
L’élu du Parti démocratique, Jo Seung-lae, a confirmé que ce vote se déroulera vers 17h00 (08h00 GMT).
Pour être validée, la motion doit obtenir le soutien de huit membres du Parti du pouvoir populaire (PPP), afin d’atteindre une majorité des deux tiers.
Protests et tensions croissantes
La capitale sud-coréenne connaît des manifestations quotidiennes. Des milliers de personnes exigent la démission de Yoon.
La déclaration de loi martiale a suscité des critiques acerbes à l’égard de l’entourage du président. Ce dernier fait l’objet d’une attention particulière concernant son rôle dans cette situation.
Accusations et responsabilités
Les autorités pénitentiaires ont rapporté que l’ancien ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, a tenté de mettre fin à ses jours avant son arrestation officielle.
Kim est suspecté d’avoir incité Yoon à instaurer la loi martiale. Il a été arrêté dimanche, avant d’être formellement inculpé pour « engagement dans des fonctions critiques durant une insurrection » et « abus d’autorité ».
Yoon, pour sa part, reste inflexible, accusant l’opposition de plonger le pays dans une « crise nationale ».
Dans une déclaration télévisée, il a décrit l’Assemblée nationale dominée par l’opposition comme un « monstre » menaçant l’ordre constitutionnel.
Yoon a affirmé qu’il n’évitera pas les responsabilités politiques ou juridiques liées à la déclaration de loi martiale. Il défend sa décision comme une protection nécessaire contre les menaces nord-coréennes.
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