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18 janvier 2025 | 17h55
SEOUL, Corée du Sud — L’ancien président Yoon Suk Yeol, destitué, s’est présenté devant le tribunal samedi. Ce rendez-vous crucial déterminera si sa détention doit être prolongée. Les enquêteurs scrutent sa tentative avortée d’instaurer la loi martiale.
Des manifestations à l’extérieur du tribunal
À son arrivée en fourgonnette bleue, des partisans de Yoon ont manifesté. Ils ont affronté les forces de l’ordre. Cela fait quelques semaines que la nation est en émoi. Yoon avait tenté de suspendre le régime civil, entraînant une vague de chaos.
Un échec retentissant
La tentative de loi martiale avait eu lieu le 3 décembre. Elle a duré seulement six heures. Les législateurs ont rapidement voté contre la mesure. Malgré ses appels, Yoon avait ordonné aux soldats d’envahir le parlement.
Une détention historique
Yoon Suk Yeol est le premier président en exercice à être arrêté. Après avoir résisté pendant plusieurs semaines, il a été appréhendé lors d’une opération matinale. Son comportement lors des premières heures de sa détention a été peu coopératif.
Les implications juridiques graves
Les enquêteurs ont récemment demandé un nouveau mandat. Cela pourrait prolonger sa détention de 20 jours. Une accusation d’insurrection pourrait suivre, entraînant des sanctions sévères. Si Yoon est reconnu coupable, il pourrait faire face à la prison à vie.
Yoon a expliqué qu’il s’était rendu au tribunal pour « restaurer son honneur ». Son avocat, Yoon Kab-keun, a précisé cela avant l’audience. Le juge annoncera sa décision samedi soir ou tôt dimanche matin.
Un avenir incertain
Les manifestations à l’extérieur du tribunal se poursuivent. Des partisans arborent des drapeaux et des pancartes pour réclamer sa libération. La police, pour sa part, a formé une barrière pour les empêcher d’approcher l’entrée.
Si le tribunal statue en faveur de la prolongation, Yoon devra faire face à d’autres défis judiciaires. À cela s’ajoute son absence lors des procédures au Tribunal constitutionnel. Ce dernier évalue si son impeachment doit être validé.
Les conséquences pourraient être graves. En cas de décision défavorable, il perdrait son mandat. Des élections seraient convoquées sous 60 jours. Bien qu’il ait remporté les élections en 2022, l’opposition a maintenant la majorité au parlement.
Le Parti démocrate a célébré l’arrestation de Yoon. Un responsable a déclaré que c’était « le premier pas » vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et légal.
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