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14 décembre 2024 | 9h51
SEOUL, Corée du Sud — Ce samedi, les députés sud-coréens vont se réunir pour voter sur la destitution du président Yoon Suk Yeol. Cette décision fait suite à son échec lors de la mise en place d’une loi martiale. Cet événement marque une nouvelle confrontation au sein du parlement, avec des tensions palpables.
Une situation tendue au sein du gouvernement
Une semaine après la première tentative de destitution, les parlementaires se rassemblent. Le vote, prévu vers 16h00 (0700 GMT), concernera des actes jugés insurrectionnels qui menacent l’ordre constitutionnel. Les tensions s’intensifient alors que Yoon se bat pour sa position.
Des manifestations massives dans les rues
Des milliers de Sud-Coréens se mobilisent à Séoul. Ils réclament la démission du président Yoon. Sa déclaration de loi martiale a provoqué l’envoi de soldats et d’hélicoptères au parlement. Les manifestations pour soutenir la destitution devraient également se tenir près du parlement en milieu de journée.
- Les organisateurs prévoient de distribuer de la nourriture.
- Des bannières seront fournies pour les manifestants.
- Des artistes, comme la chanteuse Yuri de Girl’s Generation, soutiennent le mouvement.
Le vote crucial pour l’avenir du président
Pour que la destitution soit validée, 200 voix sont nécessaires. La pression s’accentue sur les députés du Parti du pouvoir populaire (PPP). Huit d’entre eux doivent changer de camp pour y parvenir. Actuellement, sept membres de la majorité ont exprimé leur soutien à la destitution.
Une opinion publique de plus en plus défavorable
Le président Yoon fait face à une chute dramatique de sa popularité. Son taux d’approbation est tombé à 11 %. Une enquête de Gallup Korea révèle que 75 % de la population soutient la destitution. Les manifestants, issus de tous les horizons, expriment leur mécontentement.
Les voix de la société coréenne se font entendre. Des travailleurs aux retraités, tous demandent un changement. L’un d’eux, Kim Sung-tae, 52 ans, exprime : « Nous devons lutter pour notre démocratie. »
Le professeur Kim Hwan-ii ajoute : « Je suis tellement en colère. Nous payons tous les conséquences de son élection. »
En somme, la situation politique en Corée du Sud se révèle complexe. Les citoyens restent vigilants et déterminés à faire entendre leur voix. Le vote de ce samedi pourrait bien changer le cours de l’histoire de leur pays.
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