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Agence France-Presse
21 novembre 2024 | 08:27
Washington, États-Unis — Le président républicain de la Chambre des représentants a exprimé son soutien à une interdiction concernant l’utilisation des toilettes par une femme transgenre nouvellement élue.
Une réglementation controversée
Mike Johnson a déclaré que tous les établissements réservés aux sexes dans le Capitole et les bureaux de la Chambre sont destinés aux individus correspondant à leur sexe biologique. Cela inclut les toilettes, les vestiaires et les douches.
Ces propos interviennent après l’élection de Sarah McBride, qui devient la première femme transgenre à intégrer le Congrès. Les républicains, qui dominent toujours cette chambre, lui ont réservé un accueil plutôt froid.
Propositions législatives et tensions politiques
Plus tôt cette semaine, la représentante Nancy Mace, proche de l’ancien président Donald Trump, a proposé une résolution visant à interdire aux femmes trans d’accéder aux toilettes féminines au Capitole. Elle a affirmé, avec véhémence, que les hommes biologiques n’ont pas leur place dans les espaces réservés aux femmes.
Le mercredi suivant, Mace a renforcé sa position en introduisant une législation qui s’appliquerait à tous les bâtiments fédéraux.
Les droits des personnes transgenres en jeu
Les droits des personnes transgenres suscitent un vif débat aux États-Unis. La participation des personnes trans aux compétitions sportives et l’accès aux soins de santé affirmant le genre pour les mineurs sont des sujets sensibles.
Les démocrates et les défenseurs des droits LGBTQ dénoncent en grande partie les initiatives de Mace. Ils les considèrent comme des attaques contre la dignité des personnes transgenres.
McBride prône la conformité
Le 20 novembre était également la Journée du souvenir transgenre. Cette journée commémore les personnes trans victimes de la violence en raison de leur identité de genre. Joe Biden, président sortant, a souligné que beaucoup de transgenres, y compris des jeunes, subissent des violences et du harcèlement.
Sarah McBride a affirmé qu’elle respecterait les règles établies par Johnson, même si elle n’est pas d’accord avec celles-ci. Elle a exprimé son souhait de voir chaque membre du Congrès agir avec intégrité et respect.
Johnson a également évoqué la question plus tôt dans la semaine. Il a mentionné que le Congrès n’a jamais été confronté à un tel dilemme. Une approche réfléchie et consensuelle est donc nécessaire.
En conclusion, l’avenir des droits des personnes transgenres au sein du gouvernement américain reste incertain. Les débats font rage et les implications politiques sont profondes.
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