Le dernier jour pour l’arrestation de l’ex-présidente sud-coréenne mise en accusation

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Crise Politique en Corée du Sud : Yoon Suk Yeol Sous Pression

SEOUL, Corée du Sud — Les enquêteurs sud-coréens font face à une course contre la montre. Ils doivent arrêter le président suspendu Yoon Suk Yeol avant l’expiration de leur mandat, prévue ce lundi. Yoon se cache dans sa résidence, protégé par des forces de sécurité fidèles.

En tant qu’ancien procureur, Yoon a refusé de répondre aux questions à trois reprises. Une tentative d’arrestation a échoué, des centaines de ses gardes ayant bloqué l’accès aux enquêteurs. Cette situation a créé une impasse tendue, laissant planer le doute sur un nouvel essai avant l’échéance du mandat.

Les Enjeux de l’Affaire : De L’Arrestation à la Destitution

Yoon risque d’être emprisonné. Au pire, il pourrait faire face à la peine de mort. Ses détracteurs l’accusent d’avoir suspendu le régime civil, provoquant une crise politique majeure en Corée du Sud. Malgré cela, lui et ses partisans restent fermes.

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Kim Soo-yong, un des organisateurs de la manifestation, a déclaré : « Le service de sécurité présidentielle protégera le président jusqu’à minuit. » Il promet de revenir si les enquêteurs tentent une nouvelle arrestation.

Mobilisation des Partisans et Opposants

Des membres du Parti du Pouvoir Populaire se sont rassemblés devant la résidence présidentielle. La police a bloqué les routes, anticipant une nouvelle journée de manifestations. Des partisans et opposants de Yoon ont bravé des conditions climatiques glaciales.

Une organisatrice d’une manifestation anti-Yoon a exprimé son indignation : « Cela n’a aucun sens. Ils doivent l’arrêter immédiatement. » La pression monte alors que le mandat de sept jours arrive à expiration.

Une Situation Juridique Complexe

Si le mandat expire, les enquêteurs devront en demander un autre. Ce dernier serait probablement accepté par un tribunal. Cependant, les avocats de Yoon dénoncent ce mandat comme illégal. Ils promettent d’intenter des actions en justice.

Le chef du service de sécurité présidentielle a affirmé qu’il ne permettrait pas l’arrestation de Yoon. La Corée du Sud se trouve dans une situation inédite, quel que soit le résultat. Le président pourrait être arrêté ou échapper à l’emprisonnement.

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Les tensions politiques se poursuivent alors que le tribunal constitutionnel prévoit le procès de destitution de Yoon pour janvier. Si Yoon n’est pas présent, le procès continuera sans lui.

La situation demeure critique. Les précédents présidents, Roh Moo-hyun et Park Geun-hye, n’avaient pas comparu lors de leurs procès. La Corée du Sud reste à un tournant décisif de son histoire politique.

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