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Agence France-Presse
29 décembre 2024 | 14h57
Yoon Suk Yeol Ignorerait pour la Troisième Fois les Investigations
SEOUL, Corée du Sud — Le président suspendu Yoon Suk Yeol a refusé de se rendre à une convocation pour être interrogé dimanche. C’était la troisième fois qu’il défie les demandes des enquêteurs en moins de deux semaines.
Un Appel Ignoré par le Leader Conservateur
Les enquêteurs avaient demandé à Yoon de se présenter à 10 heures (GMT 01h00) ce jour-là. Il a choisi de ne pas répondre à cette exigence.
En outre, il ne s’est pas présenté à une audience la semaine précédente, sans fournir la moindre explication.
Une Crise Politique D’échelle Historique
Le parlement a suspendu ses fonctions le 14 décembre. Cela fait suite à une déclaration de loi martiale qui a entrainé la nation dans sa plus grave crise politique depuis des décennies.
Yoon fait face à des accusations sérieuses, notamment d’insurrection. Ces charges pourraient entraîner de lourdes peines, comme la réclusion à perpétuité ou même la peine capitale. Cette situation inquiète les alliés démocratiques de la Corée du Sud dans le monde entier.
Réactions et Implications Légales
Le Bureau de l’Enquête sur la Corruption des Fonctionnaires a publié un communiqué. Il a confirmé que Yoon n’a pas été présent pour son interrogation prévue.
Le bureau a également mentionné que « le Bureau d’Enquête Conjointe examinera les mesures à prendre dans les jours à venir. »
Ils envisagent de délivrer un quatrième mandat de comparution. Sinon, une demande de mandat d’arrêt pourrait être faite pour forcer Yoon à comparaître.
Actuellement, une enquête se déroule avec la participation de procureurs. Une équipe conjointe composée de la police, du ministère de la Défense et d’agents anti-corruption collabore également.
Un Précédent Historique
La Cour Constitutionnelle va examiner la motion d’impeachment votée par le parlement. Si la décision du tribunal est positive, une élection partielle devra être organisée dans les 60 jours suivants.
Ce cas rappelle la situation de l’ancienne présidente Park Geun-hye, qui a été déchue de ses fonctions dans des circonstances similaires.
Un rapport de dix pages des procureurs a révélé que Yoon avait donné des instructions pour que l’armée utilise ses armes. Cela s’est produit durant sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.
La situation de Yoon représente un tournant pour la Corée du Sud et soulève des questions sur l’avenir de sa politique.
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