L’ancien président sud-coréen destitué refuse de répondre à l’invitation de Noël

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Agence France-Presse

25 décembre 2024 | 17h30

La crise politique en Corée du Sud s’intensifie

SEOUL, Corée du Sud — Le président suspendu Yoon Suk Yeol a une nouvelle fois ignoré une convocation des enquêteurs. Cette situation survient le jour de Noël, marquant la deuxième fois en une semaine qu’il se soustrait à leurs exigences.

Des convocations ignorées par le président

Les enquêteurs avaient demandé la présence de Yoon à 10 heures (GMT 0100) mercredi dernier. Il a refusé de répondre à cet appel. En outre, Yoon n’a pas assisté à une audience à laquelle il avait été convoqué le mercredi précédent, sans fournir d’explications pour son absence.

Un contexte politique tumultueux

Ce leader conservateur a perdu ses fonctions le 14 décembre, suite à une déclaration de loi martiale. Cette décision a plongé la nation dans l’une de ses crises politiques les plus graves depuis plusieurs décennies. Actuellement, il risque une mise en accusation ainsi que des charges criminelles pour insurrection, qui pourraient entraîner la prison à vie ou même la peine capitale.

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Ce qui attend Yoon Suk Yeol

Le bureau des enquêtes sur la corruption pourrait bientôt émettre une troisième convocation. Il pourrait aussi demander à un tribunal d’émettre un mandat d’arrêt pour contraindre Yoon à témoigner. Actuellement, une équipe conjointe d’enquêteurs, incluant des policiers, des membres du ministère de la Défense et des agents anti-corruption, examine son dossier.

En parallèle, la Cour constitutionnelle examine la motion de destitution votée par le parlement. Si la cour confirme cette motion, un scrutin doit se tenir dans les 60 jours suivant sa décision. Ce processus rappelle le cas de l’ancienne présidente Park Geun-hye, destituée dans des circonstances similaires, mais son enquête n’a eu lieu qu’après son éviction.

Réaction de l’opposition politique

L’opposition a annoncé qu’elle retarderait toute décision concernant la destitution de l’actuel président par intérim Han Duck-soo. La Democratic Party a déclaré qu’elle présenterait une motion de destitution contre Han. Cette décision vise à contester le refus de l’intérimaire de signer des projets de loi pour enquêter sur Yoon.

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La situation demeure délicate en Corée du Sud, où la démocratie fait face à de sérieux défis. Les développements futurs influenceront non seulement le paysage politique, mais également la perception internationale de la stabilité du pays.

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