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31 décembre 2024 | 18h16
BEIJING, Chine — Le gouvernement chinois a réaffirmé mardi son engagement à fournir des informations sur la Covid-19, en réponse à la demande de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour plus de données sur l’origine de la maladie.
Une position de transparence
La Covid-19 a fait son apparition à Wuhan en décembre 2019. Depuis, elle a causé des millions de décès et perturbé gravement les économies mondiales.
Dans une déclaration récente, l’OMS a souligné l’importance de la transparence. Elle a affirmé qu’il s’agissait d’un « impératif scientifique et moral » pour la Chine. En réponse, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a défendu la position de son pays.
Selon Mao, la Chine a déjà fait une contribution significative à la recherche sur l’origine de la pandémie. « Dès le début, nous avons partagé nos données épidémiologiques avec l’OMS », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
Un appel à la collaboration mondiale
Tout au long de la pandémie, l’OMS a souvent critiqué le manque de coopération de la Chine. En janvier 2021, une équipe d’experts a mené une enquête conjointe pour déterminer l’origine de la maladie.
Ce groupe a suggéré que le virus avait pu passer d’un animal intermédiaire à l’homme, probablement sur un marché. Depuis cette enquête, aucune autre mission n’a été autorisée en Chine, malgré les nombreuses demandes de l’OMS pour obtenir des informations complémentaires.
Mao a ajouté que « de plus en plus d’indices » montrent que l’origine de la Covid-19 est de portée mondiale. Cela implique que tous les pays doivent collaborer pour mieux comprendre cette maladie.
Préparation et réponse à une nouvelle pandémie
Ce mois-ci, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que le monde n’a pas encore surmonté certaines faiblesses qui avaient permis à la Covid-19 de se propager.
Il a également noté que des leçons importantes ont été tirées de cette crise. Des progrès significatifs ont été réalisés pour renforcer les systèmes de santé contre de futures épidémies.
En décembre 2021, des pays se sont réunis pour élaborer un accord sur la prévention et la réponse aux pandémies. Les 194 États membres de l’OMS se sont entendus sur la plupart des éléments à inclure. Cependant, certains points restent difficiles à résoudre.
Les défis de la négociation internationale
Un des principaux défis concerne la répartition des responsabilités entre les pays développés et ceux en développement. Les nations occidentales, ayant des secteurs pharmaceutiques robustes, craignent de négliger les besoins des pays moins favorisés.
Les discussions portent sur des questions essentielles. L’obligation de partager rapidement les agents pathogènes émergents figure parmi les priorités. De plus, la répartition équitable des bénéfices, tels que les vaccins, est cruciale.
La date limite pour finaliser cet accord est fixée à mai 2025. Le monde espère que cet effort permettra de mieux se préparer pour de futures crises sanitaires.
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