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JÉRUSALEM, non défini – Jeudi, Human Rights Watch a accusé Israël de perpétrer des « actes de génocide » dans la bande de Gaza. Selon l’organisation, ces actions consistent à détruire les infrastructures hydrauliques et à priver les civils de leurs besoins essentiels. L’appel à des sanctions ciblées a été lancé à la communauté internationale.
Des accusations graves sur l’accès à l’eau
Dans son dernier rapport, l’ONG basée à New York a examiné la situation de l’eau. Elle y décrit des efforts systématiques des autorités israéliennes visant à priver les habitants de Gaza d’eau potable. Cela aurait entraîné « probablement des milliers de décès » selon leur analyse.
« Depuis octobre 2023, les Israéliens ont entravé l’accès à l’eau, » affirme le document. Ces actions, selon Human Rights Watch, ne relèvent pas de simples opérations militaires. Elles constituent une violation des droits de l’homme.
Des conséquences pour la santé publique
Le rapport met en lumière les dommages causés aux infrastructures d’eau. Ces destructions incluent les stations de traitement, les réservoirs, et même les panneaux solaires. De plus, le carburant pour les générateurs a été bloqué, aggravant la situation.
Les coupures d’électricité et l’attaque des travailleurs de réparation ont considérablement compliqué la situation. Les hôpitaux peinent à maintenir des normes d’hygiène adéquates, augmentant le risque d’infections.
Les réactions internationales face à la crise
Human Rights Watch souligne que des déclarations de responsables israéliens pourraient indiquer une intention de causer des destructions. Par exemple, Yoav Gallant a affirmé un « siège complet », énonçant que tout était bloqué : « pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de gaz ».
Des organisations comme Amnesty International se sont également exprimées. Elles ont insisté sur le fait qu’Israël commet un génocide dans la bande de Gaza. Cette affirmation a suscité de vives réactions de la part du gouvernement israélien.
Des appels à l’action mondiale
Face à cette situation alarmante, Human Rights Watch demande des mesures urgentes. L’ONG exige qu’Israël garantisse un accès suffisant à l’eau, au carburant et à l’électricité pour la population de Gaza.
- Les États doivent suspendre toute aide militaire.
- Un examen des relations diplomatiques s’impose.
- Des sanctions ciblées doivent être considérées.
La guerre dans la région a éclaté après l’attaque de Hamas le 7 octobre 2023. Elle a causé plus de 1 200 décès, principalement parmi les civils. Depuis lors, les répliques israéliennes ont coûté la vie à au moins 45 097 personnes à Gaza, selon le ministère de la santé de la zone contrôlée par le Hamas.
Les défis humanitaires demeurent immenses, et l’attention internationale est plus que jamais nécessaire. L’espoir d’une résolution pacifique semble lointain, mais il est crucial de rester vigilant et engagé.
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