Hezbollah déclare qu’Israël ne peut pas imposer de conditions pour un cessez-le-feu.

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BEYROUTH, Liban – Le discours du leader du Hezbollah a marqué les esprits mercredi. Naim Qassem a affirmé qu’Israël ne pouvait pas dicter les conditions d’un cessez-le-feu au Liban. Pendant ce temps, l’envoyé spécial américain, Amos Hochstein, se dirigeait vers Israël pour tenter de négocier une cessation des hostilités.

Les enjeux du cessez-le-feu

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a réagi presque instantanément. Il a souligné que tout accord de cessez-le-feu devait garantir la liberté d’action d’Israël contre le Hezbollah. Hochstein a ensuite annoncé à Beyrouth son intention de se rendre en Israël pour finaliser un accord de paix. Ce conflit a débuté à la fin septembre, suite à des échanges de tirs meurtriers le long de la frontière nord d’Israël.

Israël s’engage à sécuriser le nord et à permettre le retour des milliers de déplacés. Des troupes israéliennes ont également été déployées dans le sud du Liban, où trois soldats ont perdu la vie mercredi. Le bilan total des pertes s’élève à 52 soldats depuis le début des opérations terrestres.

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Réactions du Hezbollah

Naim Qassem a réaffirmé dans son discours que le Hezbollah est déterminé à mettre fin aux agressions israéliennes. Il a évoqué une réponse future aux frappes israéliennes sur Beyrouth, ciblant directement Tel Aviv, le centre commercial d’Israël. Qassem a également réclamé un respect total de la souveraineté libanaise et une cessation globale des hostilités.

Avant de partir pour Israël, Hochstein a rencontré une nouvelle fois Nabih Berri. Ce dernier, président du Parlement libanais et allié du Hezbollah, mène des efforts de médiation. Hochstein a exprimé sa détermination à ramener la paix, affirmant que la fin de la guerre était « à notre portée ».

Situation humanitaire à Gaza

Les tensions ont été exacerbées par le soutien du Hezbollah à son allié, le Hamas, après l’attaque du 7 octobre 2023. Les conséquences de ce conflit ont été dévastatrices. Selon des chiffres officiels israéliens, plus de 1 200 personnes ont perdu la vie depuis le début de ce conflit. De plus, le ministère de la Santé de Gaza a signalé un nombre choquant de 43 985 victimes, surtout des civils.

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Cette guerre a plongé Gaza dans une crise humanitaire majeure. Les pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments sont alarmantes. En réponse, l’armée jordanienne a envoûté huit hélicoptères avec des tonnes d’aides humanitaires pour la population de Gaza. Cette action constitue la première livraison d’aide jordanienne depuis plus d’un an.

Conflits au sud du Liban

La situation est calme à Beyrouth, mais les combats continuent dans le sud du Liban. Mercredi, l’armée libanaise a signalé qu’un de ses soldats avait été tué par des tirs israéliens. Bien que non engagée dans les combats, l’armée libanaise a enregistré 18 pertes depuis le 23 septembre.

Le Hezbollah a intensifié ses attaques contre les forces israéliennes près de la ville de Khiam. Les affrontements y sont fréquents, et le groupe armé a affirmé avoir touché des cibles militaires israéliennes. Israël a, de son côté, déclaré avoir frappé 100 « cibles terroristes » au cours des dernières 24 heures, intensifiant encore le conflit.

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