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23 octobre 2024 | 12:58
WASHINGTON, États-Unis — Kamala Harris a déclaré mardi que l’Amérique est « absolument » prête à élire sa première femme présidente. Toutefois, elle a relativisé sa candidature historique, soulignant son désir de tourner la page pour un pays « épuisé » par Donald Trump.
Une élection cruciale
À deux semaines du jour du scrutin, Harris et Trump envahissent les États clés avec des rassemblements. Ils investissent également les ondes et les podcasts pour gagner un avantage dans une course très disputée.
Sur la chaîne NBC, Harris a répondu « absolument » quand on lui a demandé si le pays était prêt à élire une femme à la présidence. Elle a également précisé que sa campagne vise à « tourner la page ».
« Les gens en ont assez de Donald Trump et de son style. »
Un discours aux antipodes
Trump, lors d’un discours en Caroline du Nord, a lancé un message diamétralement opposé. Selon lui, cette élection se résume à un choix entre « quatre années supplémentaires d’incompétence » ou un nouveau départ prometteur.
Il a constamment qualifié Harris et son colistier Tim Walz d’incompétents lors de son discours enflammé.
Tensions et incertitudes
Cette campagne se déroule dans un climat de tension extrême, avec des craintes de violence ou de refus de Trump de reconnaître une défaite. Harris a confié à NBC que son équipe était prête à faire face à un scénario où Trump revendique prématurément la victoire.
Joe Biden, assez discret dans la campagne de Harris, a critiqué Trump mardi. Il a parodié le célèbre slogan anti-Hillary de l’ancien président en déclarant qu’il fallait « fermer Trump ».
Mobilisation des électeurs
Près de 18 millions d’Américains ont déjà voté, soit plus de 10 % du total de 2020. Les sondages montrent que Trump, à 78 ans, a un léger avantage, mais cela reste dans la marge d’erreur.
Le 5 novembre, les électeurs américains écriront l’histoire. Ils pourraient élire la première femme présidente ou voir un ancien condamné entrer à la Maison Blanche.
Harris, âgée de 60 ans, utilise aussi les figures populaires de son parti, comme Barack et Michelle Obama. Lors d’un meeting à Madison, Obama a vivement critiqué Trump tout en exhortant les électeurs à agir.
Dans le même temps, Trump persiste dans ses théories du complot et cible les migrants. Il a affirmé devant des leaders latinos en Floride qu’en tant que président, il avait le pouvoir de « fermer la frontière » simplement en le disant.
La campagne de Harris met l’accent sur la santé mentale et physique de Trump tout en essayant de séduire les électeurs républicains modérés.
John Kelly, ancien général et conseiller de Trump, a confirmé ses inquiétudes quant aux tendances autoritaires de l’ex-président. Il a dit que Trump correspondait à la définition générale d’un fasciste.
Joe Rogan, animateur d’un des podcasts les plus populaires, a prévu de publier une interview avec Trump ce vendredi. Les médias non conventionnels jouent un rôle clé, ciblant des audiences spécifiques, comme les jeunes femmes et les hommes noirs.
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