Hamas pleure la perte de Sinwar et s’engage à ne pas libérer d’otages tant que le conflit se poursuit.

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JÉRUSALEM – Le groupe Hamas a affirmé, vendredi, qu’il ne libérerait pas les otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre contre Israël tant que le conflit à Gaza n’aurait pas pris fin. Cette annonce intervient alors que le mouvement pleure la perte de son dirigeant, Yahya Sinwar.

Un tournant fatidique

La mort de Sinwar a suscité l’espoir d’un changement significatif dans le cours de la guerre. Cela concerne particulièrement les familles des otages israéliens et les habitants de Gaza qui subissent une crise humanitaire alarmante. Khalil al-Hayya, un responsable de Hamas basé au Qatar, a réitéré que les otages ne seraient pas libérés tant que l’agression contre Gaza se poursuivrait.

Une situation désastreuse à Gaza

Les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes aériennes sur Gaza. Des secouristes ont retrouvé les corps de trois enfants palestiniens sous les décombres dans le nord de la bande de Gaza. Jemaa Abou Mendi, un habitant de 21 ans, a déclaré : « Nous espérions que ce moment marquerait la fin des hostilités. Malheureusement, la guerre perdure et la violence ne faiblit pas. »

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Des réactions internationales

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié la mort de Sinwar d’« étape clé dans la chute du régime maléfique de Hamas ». Bien que cela ne mette pas fin au conflit, il a souligné que c’était potentiellement le « début de la fin ».

Le président américain Joe Biden a vu dans cette tragédie une « opportunité de rechercher un chemin vers la paix ». Dans une déclaration commune, il a souligné l’urgence de ramener les otages à leurs familles et de mettre fin aux hostilités. Les dirigeants de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont partagé cette préoccupation.

Une crise humanitaire grandissante

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont causé des pertes humaines considérables. Selon des estimations, plus de 42 500 personnes ont perdu la vie, dont une majorité de civils. Les enfants subissent le plus lourd tribut. Le chiffre des enfants décédés dépasse 14 100, selon UNICEF.

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La situation à Gaza ressemble à un « enfer sur Terre » pour un million d’enfants, comme l’a décrit James Elder, porte-parole de l’agence pour l’enfance de l’ONU. Les critiques s’intensifient quant à l’impact dévastateur des opérations militaires et à la pénurie d’aide humanitaire.

Conflit élargi en région

Israël fait également face à un affrontement avec le groupe Hezbollah au Liban. Ce dernier a intensifié ses attaques, notamment en bombardant la ville israélienne de Haïfa. Les tensions ont conduit à des frappes israéliennes sur des installations de Hezbollah. La force de maintien de la paix de l’ONU a averti d’une destruction généralisée dans le sud du Liban.

Le conflit a également attiré l’attention d’autres groupes armés soutenus par l’Iran à travers la région, augmentant ainsi l’instabilité. La situation demeure très volatile, et les répercussions du conflit continuent de se faire sentir à travers le Moyen-Orient.

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