États-Unis : des accusations portées dans une prétendue conspiration iranienne visant à assassiner Trump

Déployer Replier le sommaire
Jean Dupont – Agence France-Presse

9 novembre 2024 | 09h21

WASHINGTON, États-Unis — Des procureurs américains ont dévoilé, vendredi, des accusations concernant un prétendu complot iranien visant à assassiner l’ancien président Donald Trump et un journaliste iranien-américain dissident de renom.

Un complot déjoué contre Donald Trump

Selon le ministère de la Justice, ce plan d’assassinat contre Trump aurait été orchestré par les Gardiens de la Révolution islamique d’Iran. Cette opération viserait à venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, abattu en 2020 par une frappe ordonnée par Trump.

Les instigateurs et leurs motivations

Farhad Shakeri, un Afghan âgé de 51 ans, aurait été « délégué » par les Gardiens de la Révolution pour élaborer une stratégie visant à éliminer Trump. Ce dernier a récemment remporté les élections présidentielles américaines, battant la vice-présidente Kamala Harris.

Cet article pourrait aussi vous plaire:  TikTok et Facebook valident des publicités contenant des informations trompeuses sur les élections américaines, selon une étude.

Shakeri, ainsi que deux autres hommes de New York, ont été accusés séparément d’avoir planifié l’assassinat d’un dissident iranien-américain. Carlisle Rivera, 49 ans, et Jonathon Loadholt, 36 ans, se trouvent actuellement en détention. Ils ont fait leur première apparition devant un tribunal à New York.

Les déclarations de l’agence fédérale

Christopher Wray, directeur du FBI, a affirmé que ces accusations illustrent les tentatives audacieuses de l’Iran de cibler des citoyens américains. Parmi eux, Donald Trump, des responsables gouvernementaux et des dissidents critiquant le régime de Téhéran.

Trump a déjà été la cible de deux autres tentatives d’assassinat cette année. L’une d’elles a eu lieu lors d’un rassemblement de campagne, où une balle a frôlé son oreille.

Réseaux criminels et surveillance

Shakeri est décrit comme un « actif des Gardiens de la Révolution » résidant à Téhéran. Immigré aux États-Unis, il a été expulsé vers 2008 après avoir purgé 14 ans de prison pour vol.

Récemment, il aurait utilisé un réseau d’associés criminels rencontrés en prison pour fournir des operatives aux Gardiens. Ces derniers auraient mené des opérations de surveillance et préparé des assassinats ciblant des dissidents.

Cet article pourrait aussi vous plaire:  Les États-Unis mettent en garde Israël contre une répétition de la destruction de Gaza au Liban.

Loadholt et Rivera, sous les ordres de Shakeri, ont surveillé une citoyenne américaine d’origine iranienne, connue pour son opposition au régime. Bien qu’elle ne soit pas nommée dans les documents judiciaires, il semble qu’il s’agisse de la journaliste Masih Alinejad.

Une récompense pour des informations supplémentaires

Le Département d’État a offert une récompense de 20 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation de l’architecte présumé d’un complot d’assassinat visant l’ancien conseiller à la sécurité nationale, John Bolton.

Finalement, les États-Unis continuent d’accuser l’Iran d’intentions meurtrières envers des responsables américains. Téhéran, de son côté, rejette fermement ces accusations.

4.4/5 - (9 votes)

En tant que jeune média indépendant, Actu24 a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !

Suivez-nous sur Google News