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Agence France-Presse
22 décembre 2024 | 18h37
RÉGION PALESTINIENNE — La défense civile de Gaza a indiqué que des frappes israéliennes ont causé la mort d’au moins 28 personnes dans la nuit de samedi à dimanche. Parmi les victimes figurent des membres d’une même famille et des personnes présentes dans un édifice scolaire, que l’armée israélienne a identifié comme un site d’opérations de Hamas.
Plus de 14 mois après le début du conflit entre Israël et Hamas, la violence persiste dans la bande de Gaza. Malgré cela, les groupes palestiniens impliqués dans les combats affirment qu’un accord de cessez-le-feu est désormais « plus proche que jamais. »
Israël fait face à une critique croissante concernant ses actions durant ce conflit, qui a débuté après l’attaque surprise de Hamas le 7 octobre 2023. Des organisations de défense des droits humains l’accusent de « génocide », accusation que le gouvernement israélien rejette catégoriquement.
Les réactions face à la violence
Le pape François a, quant à lui, qualifié les bombardements meurtriers d’hier, ayant coûté la vie à plusieurs enfants, de « cruauté ». Cela a entraîné une réaction vive de la part d’Israël, qui a accusé le pontife de faire preuve de double standard.
D’après Mahmud Bassal, porte-parole de la défense civile, un raid aérien a tué au moins 13 membres de la famille Abu Samra à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza. Les heures qui ont suivi ont vu des habitants fouiller les décombres à la recherche de survivants.
Stratégies de négociation pour la paix
Le porte-parole de la défense civile a également mentionné qu’une attaque à Rafah a causé la mort de trois personnes supplémentaires. Une frappe de drone a également frappé un véhicule à Gaza City, tuant quatre individus.
Dans une déclaration conjointe, Hamas et deux autres groupes armés palestiniens, dont le Jihad Islamique, ont affirmé qu’un accord pour mettre fin aux hostilités était « plus proche que jamais ». Ils espèrent l’instauration d’une trêve et un échange de prisonniers, à condition qu’Israël n’impose pas de nouvelles conditions.
Les défis des pourparlers indirects
Les discussions indirectes entre Israël et Hamas, facilitées par le Qatar, l’Egypte et les États-Unis, ont eu lieu la semaine dernière à Doha. Cela a ravivé l’espoir d’une avancée après plusieurs mois de stagnation. Toutefois, les dirigeants israéliens restent fermes sur leur opposition à un retrait militaire complet de Gaza.
De plus, la question de la gouvernance post-conflit dans cette région demeure non résolue.
La perte de vies humaines dans le conflit
Depuis le début des hostilités, le bilan humain est tragique. Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé de Gaza, au moins 45 227 personnes ont perdu la vie, la majorité étant des civils. Ces données sont considérées comme fiables par les Nations Unies.
Le pape a exprimé son indignation face à ces pertes, déclarant : « Les enfants sont bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. » Il a exprimé son besoin de s’exprimer, car cela touche son cœur.
Les commentaires du pape ont été jugés « particulièrement décevants » par un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, qui a évoqué une « déconnexion » avec le contexte réel de la lutte d’Israël contre le terrorisme.
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