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Agence France-Presse
16 décembre 2024 | 10:38
Découvertes fascinantes dans la région du Mékong
HANOI, Vietnam — Selon le WWF, des dizaines de nouvelles espèces ont été révélées dans le sud-est asiatique, notamment un serpent à sonnette aux écailles ressemblant à des cils et une chauve-souris à nez en forme de feuille.
La biodiversité menacée de la région
Cette organisation environnementale dresse régulièrement un bilan des nouvelles espèces découvertes. Cela met en lumière la biodiversité unique de la région, mais également les menaces qui pèsent sur elle.
Le WWF souligne que la déforestation et le commerce d’animaux sauvages causent un déclin rapide des espèces. « De nombreuses espèces risquent de disparaître avant même d’être connues », avertit l’organisation.
Un aperçu des nouvelles espèces
La région du Grand Mékong comprend le Cambodge, le Laos, le Myanmar, la Thaïlande et le Vietnam. Elle est reconnue pour sa richesse en biodiversité. Des espèces emblématiques comme des tigres, des éléphants et des dauphins y habitent.
En 2023, les chercheurs ont identifié un total de 234 nouvelles espèces de vertébrés et de plantes vasculaires. Certaines ont été découvertes dans des habitats naturels éloignés. D’autres provenaient de spécimens conservés dans des musées d’histoire naturelle et des jardins botaniques.
Les particularités des nouvelles découvertes
Parmi les nouvelles espèces, une vipère asiatique se distingue. Ses écailles marron chocolat et vert menthe lui donnent une apparence unique. On l’a nommée vipère à cils de calcaire, à cause de son habitat particulier.
Une autre découverte notable est une chauve-souris de cinq à sept grammes, dotée d’un nez en forme de feuille utilisé pour l’écholocation. Cette espèce a été observée en Thaïlande et également en Malaisie.
La moitié des nouvelles espèces découvertes viennent du Vietnam. Parmi elles, 106 sont endémiques, représentant le plus grand nombre pour un seul pays dans la région du Grand Mékong.
Les défis à relever
Une nouvelle espèce de gymnure a été identifiée, ainsi qu’un serpent trouvé à 2600 mètres d’altitude sur le mont Fansipan, grâce à des porteurs de l’ethnie Hmong. Les scientifiques s’inquiètent de la dégradation des forêts, causée par la collecte de bois et le pâturage.
Le rapport met également en exergue la fragilité des espèces vivant en altitude. Ces créatures ont peu de possibilités de se déplacer vers des zones plus élevées, surtout avec le réchauffement climatique.
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