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BAKOU, Azerbaïdjan — Les discussions sur le climat lors de la COP29 démarrent ce lundi à Bakou. Elles se déroulent dans un contexte tendu, marqué par la réélection de Donald Trump. Ce dernier a annoncé son intention de réduire les engagements de l’États-Unis en matière de réduction de carbone.
Les enjeux des négociations climatiques
Les pays se rassemblent à Bakou pour le forum principal de l’ONU sur le climat. Des alertes récentes suggèrent que 2024 pourrait battre des records de température. Cela intensifie les discussions sur le financement climatique.
La présence de Trump plane sur les débats. Les craintes d’un retrait américain de l’accord de Paris pèsent lourdement. Cela pourrait réduire l’ambition des négociations.
Des voix s’élèvent pour l’action internationale
Ralph Regenvanu, représentant spécial du Vanuatu, a déclaré : « Nous ne pouvons pas laisser l’élan mondial pour le climat s’interrompre. » Il a souligné l’importance de la coopération internationale. Les défis climatiques nécessitent une approche collective.
Les dirigeants américains, y compris le président sortant Joe Biden, boudent la rencontre. De nombreux leaders, qui soutiennent habituellement les COP, sont absents. Seules quelques figures des G20 sont présentes, représentant presque 80 % des émissions mondiales.
Les demandes des pays en développement
Pour la première fois, une délégation d’**Afghanistan** sera présente, bien que son statut soit celui d’observateur. Les diplomates insistent sur le fait que les absences ne nuiront pas aux travaux cruciaux.
Une augmentation de la cible de 100 milliards de dollars par an est indispensable. Cela aiderait les nations en développement à faire face aux impacts climatiques croissants. Les principaux points de désaccord concernent le montant proposé, les contributeurs et l’accès aux fonds.
Investir pour un futur durable
Selon Adonia Ayebare, président d’un groupe de pays en développement, « C’est difficile. Cela implique des financements. Quand il s’agit d’argent, chacun montre son vrai visage. »
Les pays en développement exigent des milliards de dollars, préférant des subventions aux prêts. Ils mettent en garde contre des objectifs climatiques ambitieux, sans un soutien financier adéquat.
Evans Njewa, président du groupe des PMA, a déclaré : « Apportez des fonds pour montrer votre leadership. » Les pays développés doivent élargir le cercle des donateurs. Ils doivent inclure d’autres nations riches, y compris la Chine et les États du Golfe.
Un représentant chinois a averti que les négociations ne devraient pas viser à « renégocier » les accords existants. La crise climatique requiert une approche collective et constructive.
Les avertissements se multiplient. Le monde s’éloigne des objectifs de l’accord de Paris. La température pourrait dépasser les 2 °C d’ici 2024, selon les experts de l’Union européenne.
Les discussions se dérouleront jusqu’au 22 novembre. Plus de 51 000 personnes sont attendues. Cette année, les négociations se tiennent dans un pays axé sur les combustibles fossiles. Azerbaïdjan est également critiqué pour son manque de liberté d’expression.
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