Conférence de l’ONU sur la biodiversité : quels enjeux à considérer ?

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Benjamin Legendre – Agence France-Presse

20 octobre 2024 | 16h16

PARIS, France — Les engagements mondiaux pour préserver la nature seront mis à l’épreuve lors de la 16e conférence des Nations Unies sur la biodiversité qui débute lundi en Colombie.

La COP16, qui se déroule à Cali jusqu’au 1er novembre, marque la première rencontre internationale depuis l’adoption, il y a deux ans, d’une feuille de route sans précédent.

Cependant, la mise en œuvre de cet accord fait face à une urgence : il faut agir rapidement pour éviter la destruction des terres, des océans et des espèces d’ici 2030.

Quelle sera la stratégie de la COP16 pour garantir que les pays respectent les 23 objectifs du Cadre Mondial pour la Biodiversité? Peut-elle débloquer les milliards nécessaires? Assurera-t-elle les droits des peuples autochtones?

Honorer les engagements

La création d’aires protégées, la restauration des terres épuisées et la réduction des pesticides figurent parmi les objectifs fixés pour 2020. Malheureusement, beaucoup restent inatteints.

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Pour éviter de répéter cette situation, lors de la COP15, les pays ont convenu de mettre en place un mécanisme de suivi. Ce dernier doit inclure des indicateurs communs.

Cependant, les détails de ce mécanisme, essentiel pour la reddition de comptes, ne sont pas encore finalisés.

Consolider les plans nationaux

À la mi-octobre, seulement 29 pays sur 196 avaient soumis des stratégies nationales sur la biodiversité.

De plus, 91 nations ont proposé des « objectifs nationaux« , en rapport avec les cibles établies par la Convention sur la biodiversité.

On attend avec impatience les plans de pays comme la Colombie et le Brésil.

Mobiliser des financements

Les discussions à Cali porteront également sur le financement des efforts des pays en développement.

Les pays développés se sont engagés à fournir 20 milliards de dollars par an pour la biodiversité d’ici 2025, et 30 milliards de dollars d’ici 2030.

En 2022, seulement 15,4 milliards de dollars avaient été collectés selon l’OCDE.

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Biopiratage et droits autochtones

Le terme « biopiratage » évoque l’usage non consenti des ressources génétiques, un sujet particulièrement sensible lors des discussions.

Le Protocole de Nagoya de 2014 vise à assurer que ceux qui détiennent les connaissances traditionnelles bénéficient des retombées de l’utilisation de ces ressources.

Toutefois, les séquences génétiques numérisées profitent surtout aux économies riches.

Les populations autochtones se mobilisent pour faire reconnaître leurs droits et savoirs ancestraux. Elles cherchent à sortir de la marginalisation.

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