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1er décembre 2024 | 17h29
Les Débats Sur La Pollution Plastique S’intensifient
À Busan, en Corée du Sud, des délégués ont commencé à exprimer leur frustration. Ils cherchent à établir le tout premier accord mondial pour réduire la pollution plastique. Dimanche, certains pays ont été accusés de bloquer les discussions.
Près de 200 nations participent à cette importante réunion. Elles espèrent parvenir à un consensus après deux années de pourparlers. Malheureusement, les négociations ont révélé des clivages profonds.
Des Positions Divergentes Entre Les Nations
Les pays dits « à haute ambition » veulent un accord contraignant. En revanche, d’autres se concentrent sur la gestion des déchets. Les désaccords demeurent malgré un projet de texte publié dimanche après-midi.
Le délégué allemand, Sebastian Unger, a fait part de sa déception face au manque d’avancées. Il a affirmé que le texte devrait être conservé pour faciliter de futures discussions.
Un Appel à La Collaboration
La ministre française a dénoncé une obstruction persistante. Parallèlement, la déléguée rwandaise, Juliet Kabera, a souligné que quelques pays résistaient à des changements cruciaux.
Elle a insisté sur le fait qu’il reste encore du temps. Cependant, elle a averti que le Rwanda ne pourrait pas accepter un traité inefficace.
Le soutien pour des réductions de production croît. Plus de 100 pays se montrent favorables à des objectifs plus ambitieux. Toutefois, les positions de deux grands producteurs, la Chine et les États-Unis, restent floues.
Des Risques D’un Vote Prématuré
Des groupes environnementaux pressent les nations de voter si les progrès stagnent. Eirik Lindebjerg, responsable de la politique mondiale sur les plastiques au WWF, a déclaré que les pays doivent agir. Ajouter des réunions ne résoudra pas le problème de la pollution plastique.
Il a également averti que forcer un vote pourrait nuire à l’unité des nations présentes. D’autres diplomates envisagent d’adopter un accord malgré l’opposition de certains, mais cela pourrait être risqué.
La déléguée mexicaine, Camila Zepeda, a exprimé l’espoir d’atteindre un consensus. Actuellement, des discussions sont en cours pour un objectif de réduction de production.
La réunion à Busan représente un tournant. Il est crucial que les nations s’unissent pour un traité ambitieux. Sans cela, l’histoire les jugera sévèrement.
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